Les 4 conseils de Maxime-Gaël Ngayap Hambou à l’heure de reprendre la compétition

PRENDRE LE TEMPS DE REVENIR

« Ce qui est compliqué avec cette première compétition de la saison, c’est qu’elle arrive souvent après une grande coupure, celle des vacances d’été, ou du moins une interruption momentanée de l’entraînement à haute intensité. Il faut donc prendre le temps de revenir et de retrouver ses sensations. Notre corps a besoin de ces semaines de "décrassage" pour se réhabituer, et c’est normal de ne pas retrouver instantanément toutes ses capacités. Il ne faut donc pas se frustrer par rapport à ça alors que les premières échéances peuvent vite arriver. Il y a souvent beaucoup d’excitation à l’idée de retrouver la compétition, mais il est important de faire preuve de patience pour canaliser cette envie de combattre. »

RETROUVER LE BON MODE

« Afin de se fixer des objectifs clairs dès le début de la saison, il est pertinent de vite savoir quand aura lieu cette fameuse reprise, afin que cette date nous booste à l’entraînement. Progressivement, il faut se remettre dans le même mode que lors des dernières sorties, pour bien gérer ce premier régime qui n’est jamais le plus évident, le stress qui peut renaître après parfois plusieurs mois sans tournoi. »

SAVOIR FAIRE SANS

« Bien souvent, nous ne sommes pas dans un état optimal lorsque nous nous présentons sur notre première compétition de l’année. Ce n’est pas grave, il faut être honnête avec ça et ne pas se mentir en débarquant sur le tapis. Mon coach Stéphane Frémont nous répète d’ailleurs souvent que les meilleures compétitions que l’on peut faire sont celles où les sensations ne sont pas présentes, car elles obligent à réfléchir davantage pendant le combat. Si les automatismes techniques ne sont pas encore là, c’est au mental de prendre le relais pour s’en sortir. »

LE NATUREL REVIENT AU GALOP

« Chez les jeunes comme aujourd’hui encore en seniors, je vois toujours dans la compétition ce moment où il est possible de mettre en place tout ce que tu as travaillé à l’entraînement face à une véritable opposition. C’est pourquoi j’ai toujours adoré me mesurer aux autres et je sais que, quels que soient ma préparation et mon état de forme, tout se remet à l’endroit au premier "hajime", avec des enseignements à tirer à chaque combat, qu’il s’agisse d’une victoire ou d’une défaite. »