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Fédération Française de Judo
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LE JIU-JITSU BRÉSILIEN

Entrer dans le jiu-jitsu brésilien – on dit JJB, quand on en fait – c’est s’ouvrir la porte de deux mondes fantastiques, de deux histoires fabuleuses. Celle du jujitsu traditionnel japonais, celle des arts martiaux brésiliens, mêlés dans la même aventure universelle. Le jiujiteiro, comme on le dit au Brésil, est le roi incontesté du combat au sol. Sa force ? La science des amenées, des renversements et des finitions, une connaissance qui passe par le corps et le rend redoutable. Cool comme un surfeur, rigoureux comme un samouraï, il accumule les drills pour faire de son corps une machine que rien ne peut arrêter. Calme et puissant, souple et fort, il est l’artiste de son propre système, le créateur de son expression personnelle. 

DO BRAZIL !

Cela peut surprendre, mais le Brésil est historiquement un pays proche du Japon, recueillant sur son sol, au fil des décennies, la communauté japonaise la plus importante du monde. Des experts de judo-jujitsu sont venus dès la fin du XIXe siècle. Parmi eux se distingue Mitsuyo Maéda, né en 1879 et membre du Kōdōkan, le dojo du fondateur du judo, Jigōrō Kanō, l'a intégré en 1897 à l’âge de dix-huit ans, après avoir été formé plus jeune au sumo et à divers systèmes des jujitsu, et dont il est l’un des plus forts représentants au tournant du siècle. Il est envoyé avec d’autres judokas en délégation aux États-Unis en 1904 et commence une vie aventureuse faite de voyages dans le monde entier, en Europe et aux Amériques, financée par des défis rémunérés qui ont lieu parfois dans des salles de théâtre et qui sont médiatisés dans les journaux. Il a développé ainsi un modèle théorique et pratique fondé sur l’expérience de ses nombreux combats et se voit attribuer en Espagne un nom de scène qui lui convient : Conde Koma.

Marqué par l’esprit guerrier des premiers temps, le JJB est d’abord un formidable moyen de se défendre en face-à-face, mais il est devenu aussi, au fil du temps, un extraordinaire laboratoire des techniques de combat visant à amener un adversaire au sol et à le soumettre, développant grâce aux experts mondiaux un sport de compétition de plus en plus exigeant et élaboré avec le gi : la veste d’entraînement, ou sans – no gi.

Jamais désavoué par le Kōdōkan qui lui attribuera le grade de 7e dan, il s’installe finalement de façon durable au Brésil à partir de 1914 et transmet son art à de nombreux élèves, comme d’autres judokas japonais à l’époque, et notamment à la famille Gracie. Les frères Carlos et Helio seront les premiers diffuseurs de ce qu’ils vont appeler le « Gracie Jiujitsu », qu’ils populariseront par des défis médiatisés, notamment contre les autres pratiquants de disciplines de combat, dont la lutte et la capoeira… Et contre les meilleurs judokas japonais de l’époque, dont Masahiko Kimura.

La génération suivante, Royce et Rickson Gracie en tête, fait la conquête des États-Unis en amenant l’esprit des défis d’écoles martiales – fondant au passage le premier tournoi d’arts martiaux mixtes américain –, mais aussi du monde entier avec le « jiu-jitsu brésilien », qui fait la somme de toutes ces expériences. Comme le judo, le jiu-jitsu brésilien commence debout pour se conclure au sol, mais là où le judo privilégie la première phase, celle du combat debout et l’art des projections, le pratiquant du JJB est amené à explorer la deuxième dimension avec la passion et la rigueur d’un joueur d’échecs. Tout passe par la maîtrise du corps et la compréhension sans cesse plus profonde des principes. Sous l’influence de la culture et de la mentalité brésilienne, le JJB est aussi positivement exigeant, mais moins formel que les disciplines directement venues du Japon.

LE JJB, C'EST POUR QUI ?

APPRENDRE EN S'AMUSANT !

Apprendre des techniques sans danger pour contrôler et se défendre contre les plus forts, c’est bien ! En quelques mois, les progrès sont rapides.

Dans ta tenue de combat, tu te sentiras confiant et solide. À chaque cours, tu apprends des techniques nouvelles qui augmentent ton efficacité sans limite, tu « tournes » avec des partenaires que tu connais bien et c’est toujours fun.

Chaque année, tu seras plus fort. Deviens plus puissant, plus résistant et plus souple, œil du tigre, saisie de python, vivacité du léopard. Fais du jiu-jitsu brésilien !

L'ART DU COMBAT AU SOL

Le JJB peut se commencer à tout âge sans risque et, à chaque séance, on apprend de nouvelles choses, tout en demandant à son corps d’intégrer des compétences à son rythme, mais à coup sûr, grâce aux répétitions de situations aux combats souples et sympas. Pas de limites au progrès, pas de blocage au jiu-jitsu brésilien ! C’est la garantie de se construire un corps, de devenir un combattant. Il y a toujours quelque chose à apprendre, toujours quelque chose à maîtriser pour passer encore un cap et devenir un peu plus fort, même la jeunesse passée, et rester constamment en forme physique. Endurance, résistance et contrôle du poids sont au programme ! Objectif : ceinture noire et au-delà, devenir un maître technique, un roi du sol. Débutant, judoka en recherche d’autre chose dans sa zone de compétence, le monde du JJB, c’est tout cela à la fois sur la base d’une histoire vraie digne d’une série.

POUR COMMENCER LE JIU-JITSU BRÉSILIEN

Pour commencer le jiu-jitsu brésilien, rendez-vous sur le site :

cfjjb.com

LE JJB VU PAR SES PROFESSEURS

« Inscrire son enfant au JJB, c'est lui donner des clés de confiance en lui, et lui apprendre à se défendre. Cet art martial stimule le corps et l'esprit, et permettra à votre enfant de s'épanouir tout au long de sa croissance. »

Eddy – Enseignant de jiu-jitsu brésilien dans les Hauts-de-France

« Le jiu-jitsu brésilien est en premier lieu un sport fun convivial, où les enfants peuvent développer très tôt leur coordination motrice. Grâce à des petites oppositions, les jeunes maîtrisent les fondamentaux de la discipline et peuvent rapidement s'exprimer sur le tapis ! »

Sarah – Enseignante de jiu-jitsu brésilien

Le JJB vu par ses licenciés

« Le JJB, tout le monde peut le pratiquer de 4 à 70 ans et plus. C’est un art qui est conçu pour qu’un pratiquant plus petit puisse maîtriser des opposants beaucoup plus forts. J'adore. »

Léa - 32 ans, pratiquante de JJB en Pays-de-Loire

« Je suis venu au JJB car je cherchais à pratiquer un art martial sans risque. Comme un combat de JJB se déroule au sol, le risque de blessure est largement diminué. »

Bertrand - 35 ans, pratiquant de JJB en Occitanie

« Ce que j'aime dans le JJB, c'est que le challenge est autant physique que stratégique ; il faut rester lucide malgré la fatigue car le moindre manque d'attention peut signifier la perte du combat. »

Jamel - 23 ans, pratiquant de JJB en Centre Val de Loire