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Fédération Française de Judo
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Para judo

FACE A FACE AVEC HELIOS LATCHOUMANAYA

08/11/2021

A quelques jours des championnats de France seniors, revenons sur le parcours et l'histoire du judoka médaillé d'or aux derniers Jeux Paralympiques : Hélios Latchoumanaya. Le jeune judoka de l'AS Bourg-la-Reine disputera ce week-end ses premiers championnats de France seniors.

Né le 4 juin 2000 à Tarbes, Hélios Latchoumanaya est un judoka français handisport. Le jeune guadeloupéen, déficient visuel, combat dans la catégorie B3 chez les moins de 90kg.

Suite à l'obtention de son baccalauréat STMG Hélios a d'abord suivi un cursus sport-étude à Bordeaux puis à Toulouse. C'est en 2018 que le judoka, licencié au club de l'AS Bourg-la-Reine, prend son envol pour l'INSEP. Outre son cursus de sportif de haut niveau Hélios étudie en sport-communication pour assurer sa retraite sportive en tant que journaliste radio.

Sacré vice-champion d’Europe IBSA en 2017 puis en 2019 et plus récemment médaillé d'or en juin 2021 au Grand Prix de Warwick Hélios a su gagner sa place pour les Jeux Olympiques ! Il participe cet été aux Jeux paralympiques de Tokyo où il remporte une médaille de bronze individuelle et une médaille d'or par équipes. 

Dans la continuité de ces Jeux Hélios participera samedi 13 novembre à ses premiers championnats de France 1re division seniors. En attendant ce week-end de compétition Hélios nous a accordé une interview dans laquelle il nous en dit plus sur sa préparation et ses attentes.

 

Comment abordes-tu cette première participation à des championnats de France seniors 1re division ?

Grâce à ma médaille paralympique à Tokyo, j’ai pu me qualifier cette année en hors quota. Je vais à Perpignan avec pour objectif de prendre des repères et aller me classer dans les 5 premiers.  J’ai déjà participé aux championnats de France cadets et juniors en valide, mais en seniors ce sera vraiment une première pour moi. Je suis très content de pouvoir y prendre part car les années précédentes le calendrier international parajudo, le COVID, puis une blessure m’en ont empêché, et puis des championnats de France en Occitanie, c’est un peu combattre à la maison !

 

Sur quel(s) aspect(s) vas-tu devoir adapter ton judo ?

La grosse différence se trouve sur la garde, le kumi kata. En parajudo, elle est installée dès le début du combat. En valide, il faut la placer. Comme au quotidien je m’entraîne dans une situation valide le plus souvent ça ne sera pas pour moi une difficulté de m’adapter. Sinon il faut savoir que les arbitres parajudo sont plus indulgents sur les shido donc je vais devoir être davantage vigilant.

 

S’entraîner à l’INSEP toute l’année avec l’Equipe de France Elite, qu’est-ce que ça t’apporte ?

C’est un vrai bonus pour moi de pouvoir m’entraîner tous les jours avec des valides du haut niveau français. Je participe également aux stages avant les grandes échéances type championnats d’Europe ou du monde.  A l’INSEP, que j’ai intégré en 2018 en parajudo après tout un parcours en Pole espoir et Pole France en tant que valide, je jongle au quotidien avec les deux types d’entraînement.  Je progresse donc bien plus vite.

 

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