PARIS GRAND SLAM 2023 : 5 CHOSES À SAVOIR

À LA VEILLE DES PREMIERS COMBATS, DÉCOUVREZ 5 CHOSES À SAVOIR SUR LA 49ÈME ÉDITION DU PLUS GRAND TOURNOI DE JUDO DU MONDE !

Demain, l'Accor Arena ouvrira ses portes pour accueillir la plus grande compétition de judo au monde. Découvrez 5 choses à savoir sur la 49ème édition du Paris Grand Slam.

1) Teddy… dix ans plus tard :

2013 : Teddy Riner n’a que vingt-trois ans, il est déjà cinq fois champion du monde, mais pas encore double champion olympique individuel, évidemment pas champion olympique par équipes non plus… Il remporte pourtant déjà cette année-là son sixième Paris Grand Slam consécutif en battant le Coréen Kim Sung Min en finale. Remporter une septième couronne en 2023 ? L’histoire serait belle pour le décuple champion du monde. S’il y parvient, le roi Riner, homme de records, peut imaginer rejoindre, en 2024, celle qui demeure sans doute la plus grande combattante féminine Française de l’histoire – qui sera là pour voir ça : Lucie Décosse. La championne olympique de Londres, vice championne olympique à Pékin et triple championne du monde détient en effet, à ce jour, le record de victoires au Paris Grand Slam : sept sacres (trois en -63kg puis quatre en -70kg).

Teddy Riner (+100kg) - 2013

© KMSP

2) Audrey Tcheuméo : pour entrer dans la légende !

Avec sa cinquième médaille d’or décrochée à Bercy en 2022, la championne du monde 2011 (à Paris aussi) des -78kg, double médaillée olympique, combattra dans quelques heures à domicile pour la quatorzième année consécutive… Déjà un record en soi. Elle aussi, peut aller chercher un nouveau palier dans une Accor Arena en feu dimanche : une sixième victoire après celles obtenues en 2011, 2015, 2017, 2018 et 2022. De quoi rejoindre une autre -78kg de légende : l’immense Céline Lebrun, vice championne olympique 2000, championne du monde Open 2001 et quintuple championne d’Europe qui a aligné six victoires dans l’Est-parisien entre 1997 et 2009.

Audrey Tcheuméo (-78kg) - 2022

© IJF/M.Mayorova

3) Romane Dicko : pour enfoncer le clou !

Depuis sa victoire à Paris en 2020, la combattante du PSG, numéro 1 mondiale depuis deux ans, n’a pas laissé grand-chose à ses adversaires : trois victoires consécutives au Grand Slam de Tel Aviv (2020, 2021 2022), une à Kazan (2021), une à Sofia (2021), un titre olympique par équipes à Tokyo, le bronze en individuel, victorieuse des Masters 2021 et 2022, double championne d’Europe (2020 et 2022) et bien sûr son premier titre mondial en octobre dernier en Ouzbékistan. Un parcours étourdissant et la volonté affichée de Romane Dicko, aussi puissante sur le tatami que souriante dans la vie, d’aller chercher le titre à Paris après sa finale de l’an passé, le public français n’attend que ça.

Roman Dicko (+78kg) - 2022

© IJF/E.Di Feliciantonio

4) Le Paris Grand Slam en chiffres : 

5 continents, 85 pays, 545 engagé(e)s, dont un gros contingent européen avec 254 compétiteurs et 32 pays représentés… Il faudra également se méfier des 125 engagés asiatiques, dont les deux tiers proviennent du Kazakhstan (28 combattants, deuxième plus grosse délégation du tournoi), de Corée du Sud (23), de Mongolie (21) et du Japon, en rangs resserrés avec neuf compétiteurs. Du côté des Amériques, c’est le Brésil et ses vingt-six judokas (soit un quart des effectifs panaméricains) qui s’avanceront en leader outre-Atlantique. Au total, cette quarante-neuvième édition du Paris Grand Slam va voir s’opposer 334 masculins et 211 féminines. La catégorie la plus dense ? Celle des -81kg chez les masculins avec 62 engagés tandis que celle des -63kg sera la plus fournie chez les féminines avec 37 combattantes…

5) À qui le trône des nations ?

Depuis 2013 et les cinq médailles d’or décrochées par Automne Pavia, Clarisse Agbegnenou, Lucie Louette, David Larose et Teddy Riner, la France n’a plus régné sur son Grand Slam. La faute à l’ogre japonais, qui tentera d’enchaîner une dixième édition aux sommets ce week-end. Ses combattants n’auront pas tellement le droit à l’erreur, mais six d’entre eux ont déjà connu l’ivresse d’un succès en Grand Slam, dont trois – Kenya Kohara (-81kg), Hyoga Ota (+100kg) et Haruka Funakubo (-57kg) – lors du dernier en date, celui de Tokyo en décembre dernier. Funakubo qui sera également la seule en lice en tant que double tenante du titre en France, avec la perspective d’un triplé qui n’est plus arrivé dans le clan nippon depuis Megumi Tachimoto, victorieuse en 2011, 2012 et 2013 avant d’aller chercher une quatrième médaille d’or en France en 2016.