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Fédération Française de Judo
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Exposition : La légende du Grand Judo

11/03/2016

Une exposition spécialement dédiée au judo aura lieu du 12 au 23 Mars 2016 à la Librairie "L'Échappée Belle", 7 rue Gambetta, à Sète.

 

LA LÉGENDE DU GRAND JUDO


Un projet à la croisée des arts visuels, des arts martiaux et des jeux vidéos nippons.

 

"La légende du grand Judo"

 

Un projet de Frédéric Dialynas Sanchez, avec Sébastien Leseigneur, Jean-Sébastien Grill & DJ DAICHI (from the band "Based on Kyoto).

 

"La légende du grand judo" est le titre du premier long métrage d'Akira Kurosawa* dans lequel le personnage principale, judoka débutant, est en lutte avec ses démons. Mis à l'épreuve par son maître, le héros du film va peu à peu abandonner ses défauts, se surpasser pour accomplir son destin d' homme…"

 

Le projet évoque le parcours du jeune Yves Klein en tant que judoka et se focalise sur son expérience au Japon où il a obtenu le 4ème Dan, à l'Institut du Judo Kodokan, accédant ainsi au meilleur niveau européen. C'est au début des années 50, dans un contexte optismiste de reconstruction du pays, que le gaijin va séjourner à Tokyo, en quête de perfectionnement technique et mental.

 

De retour en France, son grade n'est pas reconnu par la Fédération Française de Judo, et il n'obtiendra son homologation que des années plus tard. Son ambition de faire carrière dans le milieu sportif français s'en voit donc largement frustrée. Il devient cependant conseiller technique de la Fédération Espagnole du Judo et enseigne au Club Bushido Kwai de Madrid où il accroche aux côtés de la photographie de Jigor? Kan?, maître fondateur du Judo Kôdôkan, un ensemble de rectangles en cartons peints d'une seule couleur, ses premiers monochromes.

 

Suite à une mésentente avec le président de la Fédération Espagnole de Judo, Il va ouvrir son propre dojo à Paris, au 104 Boulevard de Clichy, dans lequel il accroche également de grands monochromes aux couleurs variées, rappelant là les différentes ceintures de judo.

 

Malheureusement, jalousé et boycotté par ses confrères, Klein fait rapidement faillite et il est contraint de fermer son établissement après un an d'activité à peine. Résigné à abandonner sa passion initiale, Il quitte les lieux en emportant avec lui les peintures qui feront de lui un artiste reconnu par ses pairs.

 

Le Judo, grand art du renversement, est la force motrice du travail de Klein. C'est en passant des dojos aux galeries d'art, que le judoka transformera son échec sportif en succès social. Guidé par la devise de Jigor? Kan?:  "Minimum d"effort, maximum d'efficacité", et inspiré par les tatamis sur lesquels il s'est tant entrainé, Yves aura ainsi fait du monochrome, sa signature.

 

Sébastien Leseigneur et Frédéric Dialynas Sanchez, artistes passionnés du pays du soleil levant, ont mené l'enquête qui les a conduit à l'Institut du Judo Kôdôkan de Tokyo, au Gymnase Bushido Kwai de Madrid, et à l' ancien dojo d'Yves Klein, à Paris. Le travail qu'ils développent est une plongée dans l'histoire du monochrome et du judo, un dialogue entre la photographie et la peinture, les jeux vidéos vintages** et l' abstraction géométrique, l'art minimal américain et la culture Zen***.

 

*Titre original du film japonais: "Sugata Sanshiro", sorti en 1943

**Notamment les jeux d'arcade de type "casse-briques"

***Secte méditative bouddhiste d'origine chinoise

 


 

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