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Au coeur des dojos - Jacques Seguin, soixante-huitième rentrée !
26/07/2025
La passion qui anime un maître
À vrai dire, Jacques SEGUIN n’est pas tellement « rentrée »… puisqu’il continue à trouver impensable de passer un été sans judo, malgré le temps qui passe. « J’ai quatre-vingt-quatre ans, mais il ne faut pas le répéter ! Je ne suis plus au pic de ma carrière, mais je continue à faire des stages en été, et pendant l’année, je suis presque tous les jours au club, et pour la ligue Occitanie, à la maison du judo ou à la formation. C’est ma vie et je ne la conçois pas autrement. »
Un club animé par la passion et la transmission
Le club propose aussi deux entraînements par semaine tout l’été, et il y a du monde. Sur le tapis, Jacques SEGUIN, huitième dan, aime montrer lui-même et pratiquer toutes les formes d’uchi-komi. Pour lui, l’entraînement personnel n’est toujours pas un vain mot. Au Budokan Judo Saint-Orens, près de Toulouse, un club fort de ses quelque trois cents adhérents « sur un seul dojo », comme il tient à le préciser, il est entouré d’une équipe technique dont le moteur est la passion, car c’est ce qui est vraiment communicatif. Le bureau ? Des « gens de tapis », président et secrétaire cinquièmes dans, complètement impliqués dans le projet de transmission avec une mission collective : jita kyoei.
©L'Esprit du Judo
La préparation rigoureuse de chaque rentrée
Depuis ses débuts en 1958, et son diplôme obtenu lors de la première session officielle du brevet de l’époque dix ans plus tard, l’expert toulousain en a vu des reprises d’activité – soixante-sept exactement ! - et il sait qu’elles se préparent bien à l’avance par une ou deux réunions pour conclure la précédente et ouvrir la saison à venir, avec tous les éléments à anticiper, calendriers départementaux, régionaux et nationaux, communication avec la mairie, relance des inscriptions, projets du club à bien définir.
Accueillir les nouveaux : au cœur de la mission
La rentrée, c’est le retour des visages connus, et parfois quelques absences, liées aux parcours professionnels. « À mon âge, je commence à avoir des élèves que j’ai connus lycéens qui arrivent à la retraite. » Heureusement il y a toujours le plaisir d’accueillir les nouveaux venus. Ce qu’il faut qu’ils ressentent d’emblée ? « Chez moi, il y a quatre sixièmes dans sur le tapis, dont mon fils, mais les nouveaux doivent être au centre de l’attention, traités avec sympathie, avec un professeur pour les suivre en particulier. » La première étude, la chute, évidemment, comme au Japon, mais l’expérience du maître de Saint-Orens préconise aussi de ne pas négliger les premières sensations puissantes, un vrai contact avec la magie du judo. « À la fin de la séance, il faut qu’ils aient abordé une ou deux projections. On choisit des techniques avec lesquelles on peut tout contrôler, comme o-goshi, des gestes simples que l’on peut faire lentement, mais avec tout de même l’effet du déséquilibre. Au sol, on leur montre une immobilisation ou deux. Quand l'autre essaie de se dégager sans y parvenir, ils ont déjà une impression de compétence, et une première esquisse d’une opposition maîtrisée par le geste juste. La “bagarre” et les premiers principes efficaces, je crois que c’est ça qui les accroche. Quand on sent ça, l’intérêt s’éveille, et c’est pour la vie ». Et Jacques SEGUIN sait de quoi il parle.
©L'Esprit du Judo
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